Exposition collective // 12 janvier – 14 février

HORS CADRES // Exposition collective // peintures, herbiers, arts plastiques //

Giorgio Petracci, Nico Foss, Matrupix

Vernissage samedi 12 janvier, à partir de midi.

Giorgio Petracci – Peintures

Si, dans notre civilisation de l’image hyper-saturée, la peinture obéit encore à une logique qui en légitime la pratique et l’existence, c’est bien sa capacité à rompre la représentation, à fissurer la surface LSD glissante derrière laquelle la réalité se forme et agit(…). C’est précisément autour de cette idée de fissure que Giorgio Petracci – peintre, designer, artisan de l’abstraction, développe ses recherches depuis plusieurs années. Des fissures, ses fissures, qui ouvrent sur des espaces aussi bien matériels qu’imaginaires.

Francesco Spampinato, 2017

Giorgio Petracci est représenté par Curieuse Galerie à Paris

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Nico Foss – Herbiers

Alors que je me baladais, j’ai commencé à les voir, ces feuilles qui traînent, qui poussent, qui passent mon chemin. Il y a des feuilles qui attirent mon attention.

Ce sont les traces de la vie et du temps – telles des marques sur un corps humain – qui les transforment et les rendent uniques. Souvent, mes feuilles sont abîmées, déchirées, trouées, percées. Parfois, c’est la perfection de la forme qui m’intrigue. D’autres fois j’ai envie de composer un écosystème fantastique, rien que pour les épanouir.

Étonnamment, c’est la photographie qui m’a amené vers les herbiers. La photosensibilité des feuilles est quelque chose qui m’intrigue. Comme la lumière transforme un papier photosensible en une image, la lumière transforme les feuilles. La lumière e(s)t le temps.

“Sans aucune intention botanique,

pour le plaisir d’assembler formes et couleurs”

Robert Delpire

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Matrupix ou Emanuela Pizzolla

Les objets de Matrupix évoquent l’éternelle symbiose entre homme et nature,  le besoin ancestral de transformer la matière pour en faire des objets artisanaux, esthétiques et utiles.

L’atelier de Matrupix se trouve là où se trouve la laine qu’elle travaille : la Bergerie des Malassis à Bagnolet (93). Un lieu étonnant, politique et poétique par sa simple présence dans une cité ultra-urbanisé, un lieu de vie et de rencontre qui appartient aux habitants,  qui créent ici des usages de l’espace social et « naturel » imprévus par le schémas institutionnels.

La laine est transformé dans l’atelier de la Bergerie ; tonte, lavage, et cardage sont réalisés sur place. Sa spécialité est le feutrage, pour la création artisanale et artistique. Elle file aussi la laine des brebis Solognotes pour des réalisations en tricot. Matrupix travaille librement ; la laine est pour elle un matériau transformiste, qui peut être objet de design, vêtement, ou objet de contemplation.

Les créations artisanales et artistiques de Matrupix sont exposées et en vente à La Bergerie des Malassis, dans certaines boutiques, sur des marchés paysans et artisanaux, et dans des galeries dans le cadre d’expositions.